Les reflets de lumières sur les vagues, Les enfants qui jouent sur le sable, La caresse du vent chaud sur la peau, Et le ciel bleu, que ce décor est beau. Les balades à l'ombre des grands pins, L'odeur des fougères et des sapins, Le chant des cigales dans les chemins, Et les pierres chaudes sous nos mains. C’est l’été, celui des vacances, Où le cœur léger retrouve l’enfance. Les rires fusent, les soucis s’effacent, Le temps s’étire dans la douceur qui passe. Les couchers de soleil sur les collines, Les serviettes qui sèchent sur les vitrines, Les marchés d’odeurs, les soirs qui chantent, Et les nuits longues, douces et vibrantes. C’est l’été, celui des vacances, Où le cœur léger retrouve l’enfance. Les rires fusent, les soucis s’effacent, Le temps s’étire dans la douceur qui passe. Mais y en a qui partiront jamais, Qui verront pas ce ciel parfait. Alors pensons à ceux qu’on oublie, Coincés chez eux, loin de cette vie. C’est l’été, celui des vacances, Où le cœur léger retrouve l’enfance. Les rires fusent, les soucis s’effacent, Le temps s’étire dans la douceur qui passe. Pour beaucoup, l’été reste un mirage, Coincé dans un quotidien sans plage. Je pense à eux qu’on oublie trop souvent, Sous le béton, sous le même soleil brûlant. L’été chante son doux voyage, Entre ciel doré et coquillage. Mais dans le cœur, un hommage, À ceux sans train, sans paysage.