Arrête toi Soldat .01 ( ­ΓΕΜίΧ ) By @Netor29 & @iassassin

Arrête toi Soldat ( ­ΓΕΜίΧ ) ▶2️⃣0️⃣2️⃣5️⃣◀ Lyrics & arrangements: © @Netor29 & @iassassin Intro... Nan... Nan... Ha... Pose ton sac, la guerre est finie... Tous les soirs tu marches sans cap, sans horizon. Tes bottes cognent l’asphalte, le regard en mission. T’as quitté l’enfer, mais l’enfer t’a pas quitté, Dans tes veines, c’est l’adrénaline qui continue de crier. T’as laissé ton âme au pied des ruines encore fumantes. Dans le noir, les visages de tes frères hurlent en silence. Tu te repasses les scènes, les os brisés sous tes rangers. Les ordres absurdes, les corps qu’on empile en tas sans prières. T’attends le signal, mais y’a plus rien qui vient, Le silence t’explose au crâne comme une rafale à bout portant. Les murs de ta ville sont trop propres, trop calmes, Chaque reflet dans une flaque devient une alarme. Pose ton bivouac, arrête-toi là, Y’a plus de front, plus de guerre, c’est fini, crois-moi ! Mais tes poings restent fermés, ta main tremble encore, Frérot, la guerre est finie, mais pas dans ton corps... T’as troqué tes médailles contre une nuit sans sommeil, Chaque rêve est un piège, chaque bruit une sentinelle. Tu marches en rond dans un désert de poussière et de vent, T’attends l’assaut qui viendra jamais, seul devant le temps... Les rires des passants résonnent comme des balles, L’odeur du métal brûlé te colle au crâne. Ils parlent d’honneur, ils parlent de patrie, Mais t’as vu les vrais héros, et ils sont tous sous terre, pourris. Pose ton bivouac, arrête-toi là, Y’a plus de front, plus de guerre, c’est fini, crois-moi ! Mais tes poings restent fermés, ta main tremble encore, Frérot, la guerre est finie, mais pas dans ton corps... C'est fini frangin... (Fini)... Tu tournes en rond comme un drone sans cible, Les regards t’évitent, t’es plus qu’un mythe invisible. Les mômes dans la rue jouent aux soldats sans savoir, Qu’un jour... c’est leurs propres cauchemars qu’ils vont voir... T’as plus de place ici, t’as plus de rôle à jouer, Même ta propre ombre te suit de loin, sans oser s’approcher. Les ordres ont cessé, mais ton esprit obéit, À une guerre infinie qui te grignote, qui te détruit... Arrête-toi là ! Arrête-toi là ! (Arrête-toi !) Les bombes sont loin, mais t’entends toujours leurs voix ! Chaque bruit sourd fait vibrer ta cage thoracique, T’as survécu au carnage, mais t’es mort, psychotique. Pose enfin ton sac, mais tes épaules ploient, Le combat aujourd’hui, c’est juste d’être là. La guerre est finie, frangin, ouvre les yeux... Mais tu vois que du noir. Tu vois que du feu. Fin...