Le vent glisse dans les ruelles vides

Couplet 1 : Le vent glisse dans les ruelles vides, La nuit se penche sur un verre glacé. Quelque part, un violoniste a perdu son violon, Quelque part, un bourreau a oublié son poignard. Refrain : Ne me crois pas, j’ai vendu toutes les cartes, J’ai laissé des traces sur le sable. Ce monde n’est qu’un départ fané, Et le chemin du retour est léger. Couplet 2 : La mémoire glisse sur des lignes oubliées, Les ombres traversent un fil trop fin. J’écrivais des chansons pour toi en secret, Pour ne jamais te les chanter. Refrain : Ne me crois pas, j’ai vendu toutes les cartes, J’ai laissé des traces sur le sable. Ce monde n’est qu’un départ fané, Et le chemin du retour est léger. Pont : Là-bas, au loin, une prière tardive Se noie dans le frisson des cordes. On peut s’enfuir, mais du cœur – impossible, On ne marchande pas le silence. Final : Alors brise cette nuit en éclats, Écrase mon nom dans l’ombre épaisse. Tout ce qui reste – un peu de silence, Et la route qui murmure : « pas pour moi ». Et l’ombre d’un gitan sous la fenêtre.