L’ombre des pixels

Sous les néons blafards, je baisse les yeux, Elles attendent, elles ricanent, là dans mon dos, envieuses. À chaque couloir, chaque détour, je frissonne, Leurs regards me suivent, le mal m’emprisonne. Mon nom sali, traîné comme un poids, Leurs moqueries éclatent, même en dehors des toits. Chez moi, je rêve d’un refuge tranquille, Mais leur haine persiste, même dans les fils fragiles. Elles rient, elles frappent, même dans l’ombre des pixels, Dans le silence, je suffoque, je vacille et chancelle. Des mots poignards, des regards de glace, Elles veulent me voir tomber, disparaître en face. Les reflets s’effacent sur les vitres du soir, Chaque message reçu me prive d’espoir. Les photos tournent, maquillées de venin, Elles m’entourent, dans ce piège sans fin. Les écrans luisants sont leurs cachettes, Des visages connus, devenus des marionnettes. Le monde entier se fait complicité, Et même mes nuits sont à leur merci. Elles rient, elles frappent, même dans l’ombre des pixels, Dans le silence, je suffoque, je vacille et chancelle. Des mots poignards, des regards de glace, Elles veulent me voir tomber, disparaître en face. Si je pouvais m’effacer, quitter cette scène, Juste un instant, m’évaporer hors de leur chaîne. Mais leurs ombres s’étirent, même dans mes rêves. Elles me poursuivent, leur rancune sans trêve. Elles ont volé mes rires, ma confiance brisée, Même inconnues, elles viennent s’acharner. Ce n’est qu’un jeu pour elles, un passe-temps cruel, Mais leurs mots pèsent, et mon cœur chancelle. Dans le miroir, je ne me reconnais plus, La fille d’avant est perdue, disparue. Peut-être qu’un jour, elles regretteront, Quand mon silence sera la leçon. Elles rient, elles frappent, même dans l’ombre des pixels, Dans le silence, je suffoque, je vacille et chancelle. Des mots poignards, des regards de glace, Elles veulent me voir tomber, disparaître en face. Quand elles comprendront que je ne suis plus là, Que mon absence hantera leurs pas, Peut-être alors, entre deux rires amers, Elles verront ce que leur enfer a fait de moi, dans cet univers. Quand elles comprendront que je ne suis plus là, Que mon absence hantera leurs pas, Peut-être alors, entre deux rires amers, Elles verront ce que leur enfer a fait de moi, dans cet univers.