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March 6, 2025 at 4:08 PMv4
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Lyrics: Caronte 2025 Youtube: Inoxidables Podcast Podcast: go.ivoox.com/sq/2330386 Yo, c’est Paris, pas celle des cartes postales, Ici, la lumière s’éteint aux portes des vitrales. Dans ma jungle de béton, là où tout est gris, Les rêves s’effacent sous le poids de la survie. Bienvenue dans les blocs, là où la vie s’effrite, Pas d’Eiffel ici, juste le bruit des mitraillettes qui crépitent. Les rues chuchotent des secrets que personne n’écoute, Des jeunes perdus, des regards lourds, des cœurs en déroute. Les flics tournent en rond, comme des vautours en chasse, Pendant qu’on court après des rêves dans des nuages de crasse. Y’a la came, y’a la thune, y’a le choix du chaos, Mais sous les masques durs, des gamins brisés en écho. C’est Paris la nuit, mais pas celle des touristes, Ici, les étoiles brillent sous les gyrophares tristes. Dans ma jungle de béton, où personne ne pardonne, Les murs murmurent les noms de ceux qu’on abandonne. Mon rap c’est mon arme, ma plume un couteau, Des mots pour percer les murs de ce ghetto. Les bandes règnent, les regards glacés, Les promesses d’avenir, ici, elles sont effacées. Les vieux nous disent “faites mieux que nous”, Mais comment bâtir quand tout s’écroule autour de nous ? Le RER ramène les riches au centre ville, Pendant qu’on reste là, coincés dans l’invisible. C’est Paris la nuit, mais pas celle des touristes, Ici, les étoiles brillent sous les gyrophares tristes. Dans ma jungle de béton, où personne ne pardonne, Les murs murmurent les noms de ceux qu’on abandonne. Dans les ruelles sombres, on cherche une sortie, Mais les portes sont fermées, condamnées à l’oubli. On rêve d’un monde où les couleurs s’effacent, Où la vie ne se mesure pas qu’à la place. Les nuits sont longues, les jours identiques, On traîne, on survit, prisonniers d’un verdict. Mais sous le béton, y’a des graines de lumière, Des gamins qui rêvent d’un monde plus clair. C’est Paris la nuit, mais pas celle des touristes, Ici, les étoiles brillent sous les gyrophares tristes. Dans ma jungle de béton, où personne ne pardonne, Les murs murmurent les noms de ceux qu’on abandonne. Paris, ma ville, ma cage, mon combat. Un jour, peut-être, ces chaînes se briseront… Mais ce soir, je rappe, je vis, je suis vivant.