Qui a Construit un Labyrinthe dans Mes Os

Qui a planté des roses dans mes yeux Qui a caché une forêt dans mes veines Le jour déverse une tristesse dorée Le temps s'effondre dans mes pupilles Qui a tracé une fissure dans les profondeurs de ma mémoire Laissant les eaux du temps s'infiltrer en silence Recueillant la lumière brisée dans la nuit noire Tissant une célébration inconnue. Les restes de la rose se transforment en cendres Errant dans le vent, cherchant des racines perdues Les ombres de la forêt grandissent doucement Des noms inconnus résonnent dans mon sang Quelque murmure du destin, nulle part où se cacher. Le jour dévore soleil et lune, peignant le monde d'une tendre désolation Debout au bord de l'effondrement Enterrant les mots non prononcés dans le silence Comme des graines, s'enracinant silencieusement dans le néant Attendant un printemps qui ne viendra jamais. Qui a construit un labyrinthe dans mes os Faisant que chaque regard en arrière touche un autre moi Ces baisers inachevés se transforment en éclats de lumière Entre chute et envol, brûlant la passion finale Comme un oiseau solitaire perdu dans les nuages Cherchant la nuit éternelle dans la pâleur infinie. Je tends la main, touchant le vide Entendant le parfum persistant de la rose chanter doucement Les ombres de la forêt se rassemblent Et le temps est une rivière immobile Figeant tout le passé en un beau tableau Chaque coup de pinceau, chaque couleur, Sont des Affections profondes et adieux non prononcés. Qui a planté des roses dans mes yeux Qui a caché une forêt dans mes veines Le jour déverse une tristesse dorée Le temps s'effondre dans mes pupilles