
Un moment de grâce où seul, je m'autorise à l'oubli de ma personne, afin de laisser le soi œuvrer en moi... Mes sens, à cet instant, se révèlent dans ce sanctuaire où règne la plénitude. La raison de vivre de ma présence adoucit le duel entre mes pôles. Ils se fondent dans l'unité pour laisser place à qui je suis à présent. L'immensité est à cet instant accessible vers l'absolu, m'ouvrant la porte du jardin de l'Eden. À présent, l'éternité m'aspire vers les rives d'un monde où nulle chimère ne peut me taire ni me maintenir dans l'ancien. Car, en rencontrant Dieu, il a supprimé ce qui ne l’est pas. J’ai rencontré le bonheur le jour où j’ai décidé de supprimer toutes ces illusions, donc ce qui ne l'est pas. Je n’autorise pas le monde extérieur à en être la cause, juste le reflet de mes propres illusions. À présent, je projette ma joie sur la scène qui anime le résultat de qui je suis. Michele Cannizzo
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