
**1er couplet** Dans l'ombre des ruelles, où le vent murmure, Sous la lueur de la lune, une âme qui murmure. Lui, le bourreau, errant dans la nuit tombée, Ses yeux fous, ses mains tremblantes, à l’âme brisée. Il rêve d'une danse, une danse macabre, Ses doigts sur le bois, son cœur en délabre. "Ascension", murmure-t-il, "lève-toi pour la gloire…" Sous la terre, la soif de sang est un art illusoire. **Refrain** 1789, l'année des têtes coupées, La terre tremble sous l'acier, tout va tomber. Sous le ciel qui s'ouvre, la mort fait son entrée, Le bourreau, en silence, s'est perdu dans sa folie sacrée. **2ème couplet** Son sous-sol est un temple, une tombe éternelle, Là, où la guillotine s’élève, belle et cruelle. Il la caresse, il l’aime, une amante de fer, Chaque lame, un baiser, chaque cri, un enfer. Sa schizophrénie danse dans ses veines comme du poison, Un murmure dans sa tête, un appel, une prison. "Vengeance", il répète, "ils m'ont tout pris, tout volé, Le sang sera ma paix, la mort ma vérité." **Refrain** 1789, l'année des têtes coupées, La terre tremble sous l'acier, tout va tomber. Sous le ciel qui s'ouvre, la mort fait son entrée, Le bourreau, en silence, s'est perdu dans sa folie sacrée. **Pont** Les cris des condamnés se mêlent au vent, Dans la nuit noire, il se fait géant. L'ascension s'élève, sa lame, un reflet, De l'âme déchirée, du corps qu'on abat. "Elle m'a promis de les faire tomber… chacun d'eux. Je ne suis plus qu'un reflet de sa lumière, un songe macabre…" **3ème couplet** Les horloges tournent, le guillotineur rôde, Dans les rues de Paris, là où la terre explose. Sous ses pas, la peur s'installe, l'ombre grandit, Ses hallucinations peintes, chaque tête qu'il fuit. Il se love dans la folie, il se noie dans la guerre, Les cris des innocents le nourrissent de lumière. "Ascension", il rit, "viens vers moi, ma reine ! Aujourd'hui, le sang coule et le ciel s'éteint." **Refrain** 1789, l'année des têtes coupées, La terre tremble sous l'acier, tout va tomber. Sous le ciel qui s'ouvre, la mort fait son entrée, Le bourreau, en silence, s'est perdu dans sa folie sacrée. **Outro** Sous l’éclat du matin, la guillotine danse encore, Dans le sous-sol oublié, là où la vie meurt fort. L’ascension se lève, chaque tête s’en va, Et le bourreau murmure : "La fin de tout est là…"
