L'ÉCHO DU SILENCE

**Titre : « L'Écho du Silence »** **Couplet 1 :** Nous marchons sur les cendres du sacré, Des âmes enchaînées à l'éphémère, Le béton a remplacé les forêts, Et le ciel n'est plus qu'un écran éthéré. La lune, jadis muse des poètes, Se voile derrière nos néons froids, Nous avons perdu le langage des prophètes, Et noyé l'éternel dans l'instant roi. **Refrain :** Ô nature, ton souffle est un murmure, Une mélodie que nous n'entendons plus, Nous avons rompu le fil de la suture, Qui liait nos cœurs à l'infini déchu. Esprit, métaphysique, mystère, Nous avons oublié ton essence pure, Dans l'oubli, nous avons scellé la terre, Et perdu la clé de notre propre nature. **Couplet 2 :** Le temps n'est plus qu'une horloge sans aiguilles, Un éternel présent sans passé ni futur, Nous avons désenchanté les étoiles, Et réduit l'univers à un calcul obscur. Où sont les dieux qui dansaient dans les flammes ? Où sont les esprits qui chuchotaient dans le vent ? Nous avons troqué les rites pour des drames, Et le sacré pour un matérialisme fervent. **Refrain :** Ô nature, ton souffle est un murmure, Une mélodie que nous n'entendons plus, Nous avons rompu le fil de la suture, Qui liait nos cœurs à l'infini déchu. Esprit, métaphysique, mystère, Nous avons oublié ton essence pure, Dans l'oubli, nous avons scellé la terre, Et perdu la clé de notre propre nature. **Pont :** Et pourtant, dans le silence des nuits, Quand le monde s'endort dans son bruit, Un écho persiste, une voix infinie, Qui rappelle l'âme à son origine. C'est le chant des arbres, le soupir des monts, Le bruissement des rivières, le cri des dragons, C'est l'appel du vide, du tout, du rien, Qui nous murmure : « Souviens-toi de demain. » **Couplet 3 :** Peut-être qu'un jour, nous saurons entendre, Le langage perdu des anciens mondes, Et retrouverons le chemin de l'être, Au-delà des ombres, des formes, des ondes. Car la nature n'est pas morte, elle attend, Que nous réveillions nos consciences endormies, Pour danser à nouveau, main dans la main, Avec les esprits, les étoiles, la vie. **Refrain final :** Ô nature, ton souffle est un murmure, Une mélodie que nous n'entendons plus, Mais peut-être qu'un jour, dans la fracture, Nous retrouverons l'écho de l'absolu. Esprit, métaphysique, mystère, Nous reviendrons à ton essence pure, Et dans l'éveil, nous briserons la terre, Pour renaître dans notre propre nature. **Outro :** Le silence n'est pas vide, il est plein, Plein de ce que nous avons oublié, Écoutons-le, et peut-être demain, Nous serons enfin réconciliés.