La dernière Charge

[Intro] Les balles sifflent, le vent hurle, Là, caché, derrière ces murs, Dans mes mains tremblantes, mon arme, (Mon arme !) Et dans mon cœur, leurs doux regards. Ma femme… mon enfant… Un monde que je dois protéger, Un monde que je vais peut-être quitter. (peut-être quitter) [1er Couplet, power, tension, determination] Un cri fend le ciel, (A l'attaque !) C’est l’heure, Je cours, la terre brûle sous mes pas, Les éclats de feu, les ombres de mort, Le tonnerre gronde autour de moi. (Le tonnerre) (les balles sifflent) (les impactes fusent) Frères d’armes à mes côtés, Des âmes prêtes à s’éteindre, Un regard, un dernier souffle, On fonce, on ne peut plus reculer. (Plus reculer !) [2e Couplet] Mon cœur bat, il hurle "pars !" (Pars. Fuis. Sauve toi !) Mais mes pas avancent malgré moi, L’ombre de la peur sur mes épaules, La voix du devoir dans mes veines. Suis-je fou, suis-je brisé ? Pourquoi marcher vers l’enfer ? (L'enfer !) Mais si je recule, qui protégera mes frères, ceux qui attendent notre retour ? [Refrain, puissant, orchestral, épique] Pourquoi faut-il tuer pour exister ? Pourquoi faut-il mourir pour avancer ? Dans ce fracas de métal et de sang, L’amour s’efface sous la peur et le temps. [3e Couplet, powerful, orchestral, epic] J’entends leurs voix, leurs cris d’acier, Nos âmes liées dans le même combat, La peur devient un feu ardent, Un brasier qui brûle dans mes pas. Je suis un homme, un père, un frère, Un nom gravé sur cette terre, Si je tombe, que l’on se souvienne Que j’ai marché droit, face à l’enfer. (Que j'ai marché droit face l'enfer !) [4e Couplet, slowdown, drama, introspection] Un ami tombe, son sang éclabousse ma peau, Un homme en face, son arme tremble, Une balle, une vie qui s’éteint, Son regard hanté gravé en moi. J’ai tué… (Mon Dieu j'ai tué !) J’ai pris un souffle, Un fils, un frère, un espoir brisé, Est-ce la justice ou une folie ? Mon combat une tragédie ? [Pont, tragic crescendo, cry of distress, voice broken by pain] Un choc, une chaleur, Mon corps s’effondre, Le rouge coule, trop vite, trop fort, Mes doigts serrent la plaie, en vain… [Outro, Calm, resigned, celestial choirs] Ma femme… mon enfant… Un monde que je ne verrai jamais, Un monde que j’espérais plus beau… (Monde cruel, pourtant si beau) (cruel et beau) Adieu…